Voilà 16 ans que je vis en couple, et 6 ans qu’est né mon premier enfant, un garçon. Depuis, j’ai eu deux autres enfants (une fille et un garçon). Je me suis mis à la course à pied en 2014, après la naissance de ma fille. D’abord par nécessité, maintien de forme et perte de poids, et ensuite par goût.

Autant vous dire, qu’entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle, il est assez difficile de trouver du temps pour pratiquer la course à pied qui est devenue pour moi aujourd’hui un vrai plaisir plutôt qu’une corvée.

Pourtant avec un peu d’organisation et d’astuces, il est assez facile de pouvoir concilier les deux. J’espère que vous en trouverez une ou plusieurs à votre convenance.

Au boulot !

Depuis que mes enfants sont nés, la première solution que j’ai trouvée pour pouvoir courir sans empiéter sur ma vie familiale a été d’aller courir pendant ma pause-déjeuner. J’ai la chance d’avoir une douche disponible sur mon lieu de travail et un job où je peux adapter mes horaires de travail.

Il faut quand même compter au moins 1h15/1h30 de pause (douche et repas compris) pour parvenir à ses fins. En plus, cela m’a permis de découvrir que mes collègues de boulot pratiquaient le même sport que moi. Désormais, on partage le plus souvent possible nos runs le midi (si nos plans d’entrainement sont compatibles bien sûr ! 🙂 )

Depuis mes collègues de boulot sont devenus bien plus que des collègues (n’est-ce pas Math ?). Cela nous permet d’échanger, lors de nos sorties, sur tout type de sujets autant professionnels que personnels.


L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes souriantes, chapeau et plein air

Le matin, à la fraîche !

A l’approche de l’été, il devient de plus en plus difficile et peu raisonnable de courir lors de la pause déjeuner à cause des fortes chaleurs, il a fallu que je m’adapte. L’idée a été d’avancer mon réveil d’une heure le matin et de mettre à profit ce temps-là pour aller courir.

Je ne vous cache pas qu’au début, c’est difficile mentalement de se dire “je vais me lever une heure plus tôt pour aller courir” alors que lorsque l’on a des enfants, surtout en bas âge, le sommeil, c’est précieux. Mais l’essayer c’est l’adopter (j’ai même réussi à convaincre Math, c’est pour vous dire).

Les deux premiers kilomètres sont assez difficiles souvent, encore endormi, mais une fois le run terminé on se sent bien et on se dit qu’on a toute la journée devant soi. C’est également l’occasion de découvrir de nouveaux sentiers (pas ceux du boulot, mais ceux de la maison) ou alors de les découvrir sous un angle différent (lever de soleil, rosée matinale, gibier, …). Et puis il y a le calme également, les gens dorment encore, très peu de voitures circulantes.

Attention tout de même, il arrive parfois le matin, malgré les précautions prises avant de partir, d’avoir une envie pressante sur le parcours, ne pas hésiter à prendre avec soi un peu de papier toilette et de prévoir un itinéraire où pouvoir faire simplement une pause intime.

Et si le sommeil vous manque, vous pourrez toujours utiliser votre pause déjeuner désormais libre pour faire une petite sieste de 10 minutes.

Quand les enfants dorment !

Si avec tout ça, il vous vient encore une envie irrépressible d’aller courir sans impacter votre vie de famille, aller le faire quand vos enfants dorment, il y a de fortes chances que votre moitié ne vous en tienne pas trop rigueur (avec un peu de chance, elle dormira aussi).

Vous pouvez faire ça le matin, si comme moi vous avez la chance d’avoir des enfants qui se lèvent tard, à l’heure de la sieste (pas évident par contre, car sur la digestion) ou bien alors le soir. Vous découvrirez par la même occasion, selon le cas, la joie des sorties nocturnes si vous êtes équipés d’une lampe frontale.

L’image contient peut-être : 1 personne, debout

Chez les grands-parents !

En vacances, ou simplement en week-end chez vos parents/beaux-parents ? Profitez-en pour aller découvrir de nouveaux sentiers (ou redécouvrir vos sentiers d’enfance), en plus, les grands-parents seront ravis de garder vos enfants sans votre présence.

En famille !

Votre enfant sait faire du vélo ? Emmenez le en balade. Lui à vélo, vous en courant. Vous ne ferez probablement pas le run prévu initialement, mais vous partagerez un moment sportif avec votre enfant.

Il sera ravi de sortir de prendre l’air et de participer d’une certaine manière à votre sortie, et votre moitié sera contente, car c’est vous qui vous occupez de votre enfant pendant ce temps là 🙂

Papa court, Baptiste pédale : direction le canal du midi

Votre enfant est trop petit et ne fait pas encore de vélo ? Essayez la poussette comme Jibé.

Ceci nécessite d’avoir une poussette un peu résistante et un peu de technique, mais le plaisir n’en n’est pas moindre.

Sinon, je ne l’ai pas testé, mais cela doit fonctionner également avec votre enfant sur des rollers. Et finalement, en grandissant, il ne vous restera plus qu’à convaincre vos enfants de partager votre passion.

Donnant-donnant !

Finalement, proposez à votre moitié de prendre du temps pour aller exercer son activité préférée loin de la maison pendant que vous gardez les enfants. Elle ne pourra pas vous refusez plus tard de prendre de temps en temps sur votre temps familial pour aller courir.

Et surtout n’oubliez pas, le plus important c’est de se faire plaisir.

Categories: Daily life

Thomas Friol

Développeur web quand il ne court pas, Titom est aussi l'heureux papa de 3 enfants et un mari aimant. Amoureux du trail et du dénivelé, vous pourrez facilement le découvrir dans les hauteurs de Toulouse lors de ses fréquentes sorties longues !

2 Comments

Ludo · 29 September 2017 at 13 h 17 min

Sympa comme article 😉
L’avantage de la course à pieds c’est qu’il y a beaucoup moins de logistique qu’en vélo/VTT du coup c’est plus facile de sortir 1h pour se faire un petit footing que 3h de VTT en comptant la préparation et l’entretien au retour 🙂

Thomas Friol · 29 September 2017 at 13 h 50 min

Tout à fait raison, très bon point. Effectivement le vélo en général est plus difficilement conciliable bien que pas impossible.

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